Mérésânkh "Nephtys"déesse protectrice des morts Je me prénomme Mérésânkh "Nephtys". On me connait plus sous le surnom de : Shas (celle qui esquive) Je suis né(e) il y a : 20 ans dans la charmante ville de : Thèbes Depuis mon arrivé(e) j'ai rédigé : 26 papyrus. Je suis actuellement : célibataire je vis dans la ville de : Thèbes On me dit souvent que je ressemble à : Shanina Shaik Je dois mon avatar à : moi-même | Sujet: MÉRÉSÂNKH feat Shanina Shaik (TERMINÉE) - Dim 24 Mai - 14:11 | | Entre dans cette cité ❝Mérésânkh❞ Déesse protectrice des morts ❝petite citation qui va bien❞ Je vais vous raconter mon histoire ∞ Nephtys, « Dame du Temple », déesse protectrice des morts, enfant de Geb et Nout, dernière née de la fratrie d’Osiris, Isis et Seth, épouse de ce dernier et mère d’Anubis, fils d’Osiris. Déesse funéraire, du Sud, de la magie et de la divination. Symbole de l’obscurité, l’invisible, la nuit, la mort. Gardienne du vase canope contenant les poumons, protectrice de Pharaon. Tant de titres retenus, beaucoup perdus. N’en a t’elle jamais eu cure ? Aux premiers siècles de sa vie peut-être, alors qu’elle régnait aux côtés de Seth, créature aussi destructrice que ce dernier, soufflant le feu pour anéantir les cultures, ronger les terres fertiles, détruire les ennemis du souverain. Là où Isis et Osiris inculquaient l’amour et la paix, la cadette et son époux ne vénéraient que le chaos. Jumelle imparfaite, face cachée de la lune, partie ténébreuse de la douce Isis, comme s’il avait fallut séparer le bien du mal. Et pourtant ! N’était-elle pas celle qui guidait les voyageurs dans le désert ? N’était-elle la déesse assistant lors des accouchements, aidant la mère à guérir pour mieux prendre soin du nouveau-né ? Ô jalouse, créature esseulée, agacée par l’attitude de cette jumelle qui n’avait de blanc que le fond de son regard. Déesse influençable, n’ayant jamais eu que pour désir de faire plaisir à son époux, le destructeur, l’infâme Seth dont l’âme elle-même vénérait celle de son autre sœur, l’épouse du tout premier roi. Là encore, que n’avait-elle fait pour lui plaire ? Reléguée à l’état de moins que rien, désertant peu à peu la couche de son époux dont l’ardeur charnelle ne donnait pourtant aucun enfant. Était-elle donc alors vouée à un mariage stérile, dépourvu de véritable amour si ce n’était pour la destruction et le chaos ? Bientôt, ne voua son attention qu’à l’humanité, protégea son souverain comme elle se devait de le faire, le guida sous le plumage d’un oiseau de proie. Douée pour cela, parmi tant d’autres choses, ne voyant pas même combien elle était loin d’être inutile. Certes, elle n’avait pas autant de dévoués dans ses temples, pourtant, elle était bien celle que l’on priait pour la guérison, celle qui était sur toutes les lèvres lors des défunts cortèges.
Et puis un jour, tout changea. Il suffit d’une nuit, une seule durant laquelle Osiris la prit pour son épouse. Jumelles, qui auraient put les différencier ? Elle regretta chaque minute, chaque seconde, découvrant pour la première fois le véritable amour dans les yeux de son frère. Elle vit toute l’adoration pour Isis, dévora chaque étincelle dans le regard d’Osiris, lequel vint embellir un peu plus la vie de la déesse. Une nuit durant laquelle il continua de remplir son rôle de guide, créant la vie dans le ventre de sa cadette. Un acte qui fut découvert, sacrilège aux yeux d’une sœur jalouse, éplorée. Infamie dans le cœur de Seth dont la jalousie vint ternir un peu plus ce dernier. Une jalousie dévorante, assassine, obligeant la déesse à se cacher le temps de sa grossesse, le temps de mettre le fils d’Osiris au monde : Anubis. Son fils, le plus beau joyau de sa couronne dont elle ne pourrait jamais s’occuper sous peine de mettre Seth plus en colère encore. Ce fut une autre qui s’en chargea, alors que la déesse disparaissait, mettant un point d’honneur à chercher la rédemption, glissant dans le plumage du Milan pour s’évader, le temps que Seth oublie, mette ses plans destructeurs en marche. Car il y en a bien un qui obligea la déesse à revenir, à pleurer avec sa sœur, à jurer d’apporter son aide. Osiris le bon, Osiris père de son enfant, assassiné, découpé, caché. Jamais elle ne put autant haïr Seth qu’en cet instant. Il fallut deux tentatives pour ramener le frère aimé, de longues prières à Rê, Thot, et plus encore Anubis. Des prières finalement couronnées de succès, tandis qu’une fois de plus, la déesse disparaissait, protégeant Isis de loin, veillant sur sa grossesse accordée. Oubliée la rancœur, oubliée la jalousie, elle était sa jumelle, sa complémentarité.
Retourna t’elle auprès de Seth ? Bien moins que prévu, assurant son rôle d’épouse, parfois d’amante, avant de disparaître de nouveau, rejoignant l’obscurité funeste, veillant ses défunts comme sur des enfants. On lui trouva le rôle de seconde reine d’Osiris, un titre auquel elle ne voulut jamais répondre. Et le temps s’écoula. Elle vit les Hommes évoluer, les Pharaons se succéder, et jamais ne faillit à sa mission, protégeant toujours ce dernier en dépit de tout. Jusqu’à cette époque. Cette ère funeste qui vint finalement inquiéter les dieux. Elle-même n’était pas en reste, observant silencieusement les faits d’en bas. Le bruit ne tarda pas à courir que les dieux voulaient descendre, se glisser parmi les Hommes. Une idée d’Isis. Mais elle, la déesse des morts, hésitait, incapable de prendre cette décision. Voulait-elle rejoindre les Hommes ? Réflexion faite, peut-être trouverait-elle cette rédemption si longtemps recherchée dans une autre vie ? Une vie où elle pourrait décider elle-même de son sort. Elle regarda les dieux quitter leur « monde » pour rejoindre celui des mortels. Elle vit Isis partir en tête, Seth en dernier. Mais elle ? Elle n’alla trouver Rê que bien plus tard, glissant ses confidences au creux de son oreille, confessant le besoin d’être solitaire. Elle ne voulait pas que Seth puisse la retrouver, ni même Isis, cette sœur aimée. Aucun dieu ne devait jamais la revoir.
Sa chute fut douloureuse, son impact, assourdissant. Le monde lui parut étrange, tout autant que son nouveau reflet. Elle était tombée près d’une Oasis. Une enfant, à peine la vingtaine, illustrant magistralement son statut de cadette. Une nouvelle vie, une réalité la faisant éclater de rire, alors qu’elle pouvait observer son nouveau corps à loisir. Mais de son ancienne vie de déesse, que restait-il ? Elle passa des heures à le découvrir, claquant des doigts pour donner vie à ces flammes qu’elle chérissait tant autrefois et qui n’avaient jamais rien donné d’autre que le chaos. Et quand elle étendit les bras, ce fut pour s’envoler sous l’image de l’oiseau qu’elle représentait depuis toujours. Rapace s’envolant vers la ville de Thèbes, là où Rê lui permettrait d’entamer sa nouvelle vie. Encore jeune, et vierge, elle incarnerait parfaitement le rôle d’une prêtresse, servante de la vénérée Isis. Aucune jalousie ne vint marquer ses traits, pas cette fois, tandis qu’elle se pliait volontiers à cette nouvelle vie. Elle se prit d’amour pour la musique et le chant, glissant dans la peau d’une prêtresse-musicienne, prisée pour ses talents. Les jours pouvaient se succéder sans qu’elle ne se lasse de ses entrainements, de ses prières, du quotidien qu’elle s’était instauré. Car bien vite, elle se glissa dans les rues pour venir en aide aux plus nécessiteux, glissant dans les mains quelques bouchées de pain, ou soignant les plus abîmés. Le quartier des plus amoindris finit par devenir son favori, au grand damn des gardes chargés de sa protection, chargés de veiller à ce qu’elle demeure intacte et en sécurité. Ceux-là, elle se plut à les semer, instaurant bientôt un jeu dont elle se révéla chaque fois gagnante. Et lorsqu’ils revenaient penauds, elle leur adressait un sourire frondeur, et un regard amusé, comme pour leur murmurer « tu feras mieux la prochaine fois soldat. »
Dernière édition par Mérésânkh "Nephtys" le Lun 25 Mai - 0:29, édité 6 fois |
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