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 Paving your happiness ∞ Téti



Isdès

Isdès
fils de Néhésy
Je me prénomme Isdès. On me connait plus sous le surnom de : Khaibit (l'ombre). Je suis né(e) il y a : 31 ans dans la charmante ville de : Thèbes. Depuis mon arrivé(e) j'ai rédigé : 64 papyrus. Je suis actuellement : célibataire, je vis dans la ville de : Thèbes. On me dit souvent que je ressemble à : Jason Momoa. Je dois mon avatar à : Arté.Paving your happiness ∞ Téti Tumblr_nopjctI5kc1rd9eiwo1_500

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Sujet: Paving your happiness ∞ Téti  -  Dim 31 Mai - 23:33


paving your happiness

Les prêtresses ne semblaient jamais avoir de temps libre. Leur dévotion aux divinités n’avait pas de volume horaire, elle ne disparaissait pas à la lueur de la lune pour réapparaître à l’éveil de Rê. Voilà la remarque amère qu’Isdès s’était faite intérieurement alors que la grande prêtresse lui avait sommé de revenir le lendemain. Il n’était pourtant venu que pour chercher sa sœur cadette, pour aller quérir le sang de son sang pour l’échapper à son devoir. On lui avait refusé cette faveur tout en l’empêchant d’apercevoir le minois mutin de Téti, pour la première fois depuis le début de la journée. Souvent, on disait que les prêtres et prêtresses délaissaient toute famille sitôt l’entrée du temple franchie. Leur nouvelle famille se constituait de semblables, pâles reflets silencieux qui exécutaient tous les mêmes gestes et rituels inlassablement. Si certains validaient cet adage avec une ferveur adoratrice, il savait néanmoins que sa petite sœur n’oubliait pas ni parents, ni fratrie. Elle était trop attachée à ceux qui avaient ponctué les jours de son enfance, quand bien même elle avait seulement respecté la tradition familiale en revêtant le voile sacré de la prêtresse sitôt que son âme, à l’instar de son corps, avait fleuri du fruit de l’adolescence. Ce jour-là, Isdès avait donc tourné le dos, réprimant grondement sourd et frustré de ne pouvoir passer de temps auprès de Téti. Evidemment, dès le lendemain, il s’empressa de quitter Mérésankh sitôt qu’elle était retournée entre ses quatre murs protecteurs pour aller retenter sa chance auprès de la grande prêtresse d’Amémet. Cette dernière accueillit sa présence envahissante d’un soupir. « Tu n’abandonnes donc jamais, Isdès. » Elle lui parlait comme aurait pu le faire sa mère mais le concerné ignora ce détail, daignant enfin lui offrir un sourire. Peut-être serait-elle touchée par ce gage de respect qu’il n’accordait que trop peu d’ordinaire. « Vous savez que ce n’est que pour quelques heures. Je vous la ramènerai pour la prière du soir. » Promit-il, sachant que ce dernier argument achèverait de la convaincre. Du moment que Téti ne faillait pas à ses obligations, pouvait-elle objecter ? « Ca lui fera plaisir. » Ajouta-t-il dans une ultime tentative triomphante. Le sourire avait disparu puisque la grande prêtresse finit par se résigner. Elle le quitta un instant pour aller trouver Téti et lui annoncer qu’elle avait l’après-midi de libre.

Pour cette journée spéciale, Isdès avait prévu de l’emmener au théâtre. Cette attraction occidentale était encore inédite à Thèbes et suscitait la curiosité comme les plus grands mythes. On racontait à ceux qui n’avaient encore foulé les tribunes quelles aventures se jouaient là, quels talents se découvraient aux yeux d’un public ébahi, combien ce divertissement était un voyage qu’on effectuait en demeurant assis. Téti avait toujours été rêveuse en plus d’être terriblement curieuse si bien qu’elle avait déjà évoqué le sujet du théâtre avec Isdès. Lui n’avait jamais pu assister à aucune représentation, pas même lorsque la personne dont il avait en charge la protection y assistait elle-même. On l’obligeait bien souvent à demeurer à l’entrée – nourrissant sa furieuse anxiété de voir son protégé se faire attaquer durant ce moment de plaisir où tous les regards témoins seraient détournés de la potentielle victime. Il ne savait pas si les égyptiens étaient autorisés, du moins les égyptiens qui n’étaient pas capables de payer la valeur de l’édifice d’une bourse bien pleine. Il prenait le risque de se faire refouler alors qu’il y entrainerait sa sœur mais qu’importe, tous les risques étaient bons à prendre pour apercevoir ce sourire sur ce visage tanné. Lorsque la silhouette fine de Téti apparut enfin auprès de lui, il s’empressa de glisser sa main dans la sienne et l’entraîna dans les rues bondées de Thèbes avant que la grande prêtresse ne change d’avis. Il sentait bien son regard interrogateur posé sur lui et alors, il enroula son bras épais autour de la nuque de Téti. « Tu sais que tu aimes être surprise, alors patiente. » Autrement dit, il ne piperait mot avant qu’ils ne soient arrivés, entrés et installés dans ce fameux théâtre qui occupait tant les bavardages. Néanmoins il resserra un peu plus son étreinte sans jamais cesser de marcher. « Il a presque fallu que je te dérobe à ces âmes ridées pour que je puisse enfin te voir. » S’exclama-t-il, ne se préoccupant pas du manque de respect qu’il dédiait à ces femmes tenues en respect par toute la société. Isdès était brutal, surtout dans sa manière de dire qu’elle lui avait manqué.
Téti

Téti
fille de Néhésy
Je me prénomme Téti. On me connait plus sous le surnom de : Téti Je suis né(e) il y a : 18 ans dans la charmante ville de : Thèbes. Depuis mon arrivé(e) j'ai rédigé : 270 papyrus. Je suis actuellement : destinée à rester pure et chaste. je vis dans la ville de : Thèbes. On me dit souvent que je ressemble à : Marina Nery. Je dois mon avatar à : electric bird.Paving your happiness ∞ Téti Large

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Sujet: Re: Paving your happiness ∞ Téti  -  Jeu 4 Juin - 14:01



La vie de prêtresse est pas toujours facile. Je ne vois pas autant ma famille et mes amis que je le voudrais, notre vie est ponctué par les prières, quelque soit l'heure. L'avantage, c'est que tout est réglé comme un cadran solaire, on peu facilement prendre le rythme et notre corps n'en pâtit pas trop. Cependant, j'aimerais pouvoir profiter de mon temps libre, si rare, pour voir ma famille. Mais la grande prêtresse est assez à cheval sur les règles et préfère que je reste au temple pour étudier et perfectionner mes gestes de cérémonie.
On ne m'a rapporté que plus tard qu'Isdès avait tenté déjà la veille de m'arracher à mon triste quotidien. Quoi qu'il en soit je n'en savait rien au moment où il est venu me cherché cet après midi pour une balade. J'ai été, je l'avoue, très étonnée lorsque la grande prêtresse est venue me chercher en m'annonçant que j'avais l'après midi de libre et que quelqu'un m'attendait devant la grande porte. Je ne sais pourquoi, j'ai sentis que c'était lui, mon grand frère, mon protecteur, mon ours, mon adoré. Il prend soin de moi plus qu'il le faudrait, mais j'aime ses attentions, elles me touchent et me réconfortent. En arrivant devant la porte, limite en sautillant, je me précipite vers lui, en essayant de ne pas montrer à la grande prêtresse ma joie de quitter ainsi le temple. Non pas que je n'aime pas ma vie de dévotion, non, je l'accepte, je l’apprécie même, je me trouve privilégiée, j'ai de l'eau fraîche, un toit solide au dessus de ma tête et à manger tant que je le souhaite. C'est juste que j'aime de temps en temps m'arracher à cette vie austère et retrouver mes repères d'enfant dans ma ville chérie.
La première chose que je remarque chez mon frère, ce son ses cheveux, tout emmêlés et mal coiffés. Il était temps que je vienne m'en occuper. J'en suis fière, parce qu'il n'y a que moi qui ai le droit de les lui toucher, et secrètement, lorsque je fais sa natte, je fait une petite prière pour son âme et pour toutes les raisons qui le poussent à se laisser pousser les cheveux et la barbe. Une fois à ses côté, il saisi brusquement ma main pour filer à toute allure vers les rues chargées de la ville. Je ne pu m'empêcher de le regarder, l'air interrogateur. Pourquoi était-il aussi étrange ? Je sais qu'il a peur que la grande prêtresse ne me rappelle subitement à mon devoir mais tout de même, courir ainsi. Il dû sentir mon questionnement car, enroulant son bras autour de mon coup, il me répondit : " Tu sais que tu aimes être surprise, alors patiente. "
A ces mots, un sourire se mit à illuminer mon visage, il a donc prévus quelque chose de spécial pour cette sortie exceptionnelle ! Il est vrai que j'aime beaucoup les surprises, alors je trépigne d'impatience en le suivant tranquillement. J'étais tellement concentrée sur ma recherche de ce que pouvait être la surprise que je n'ai même pas remarqué qu'il resserra son étreinte autour de ma nuque. C'est mon grand frère, à tous les niveaux. Si on ne voit pas forcement à tout les coups que nous sommes de la même fratrie, ce qui est sur, c'est que l'on sait de suite que le plus vieux des deux, c'est lui. Il me dépasse bien de deux têtes, et même si j'ai déjà atteint l'âge de procréer, mes formes font plus penser à celles d'une jeune fille qu'à celles d'une femme.


" Il a presque fallu que je te dérobe à ces âmes ridées pour que je puisse enfin te voir. " dit-il d'un air moqueur. Ça c'est mon frère tout craché, me choquer pour me dire qu'il m'aime et que je lui manque. D'un air outré je le regarde soudain. " Isdès ! Voyons ! Tu blasphème ! Et puis tu sais bien que mon destin est de leur ressembler lorsque j'aurais leur age. " ce qui, je dois l'avouer, me déplais un peu. J'espère devenir une grande prêtresse plus aimable avec les futures âmes sous ma tutelle. " Toi aussi tu m'a manqué grand frère. " lui dis-je ensuite, un air doux et attendrit au visage. J'aime ma famille, sincèrement, et à chaque fois que je les retrouve, c'est que du bonheur, mon cœur s'emplis de joie, je fais mes réserves pour tenir jusqu'à nos prochaines retrouvailles.
Comme je remarque qu'on se rapproche du quartier du théâtre, je m'écris alors tout à fait innocemment : " Oh, tu sais qu'ils passent une nouvelle pièce ? C'est une fidèle du temple qui m'en a parlé. Il parait qu'elle est à couper le souffle, pleine de suspens et d'intrigues. Je me demande à quoi cela ressemble ces pièces de théâtre. On ira dit un jour ? " Bien sur, dans ma grande naïveté, j'étais loin de m'imaginer que c'était justement ce qu'il avait prévus pour notre après midi.

Code by Fremione.

Isdès

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Sujet: Re: Paving your happiness ∞ Téti  -  Sam 27 Juin - 18:43


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En regardant le visage caramel de sa petite sœur, Isdès ne pouvait réprimer un élan de fierté. Il était fier de ce qu’elle était en train de devenir, malgré les traditions, malgré les coutumes égyptiennes auxquelles il se pliait parfois avec réticence. Même si ce minois prenait peu à peu les traits d’une femme accomplie et affirmée, lui ne parvenait qu’à déceler dans ses yeux clairs l’innocence de l’enfance. Une naïveté qu’il voudrait préserver jusqu’à ses derniers jours, tout en sachant que derrière la grandeur de l’Egypte, grandissait une noirceur qui finirait tôt ou tard par assombrir ces caractères si candides. Au final, Téti était bien entre ces quatre murs. Elle était choyée, éduquée, protégée. Admirée par ceux qui priaient, surveillée par ceux qu’elle priait toute la journée. La protection des dieux s’avérait-elle finalement plus efficace que la sienne ? Isdès n’était qu’un mortel qui avait dédié son corps et son existence à la vie des autres. Frère et garde du corps, vie civile et vie privée ne faisaient qu’une dans la tentative de conduire les autres le long du fleuve paisible de leur première vie avant la mort. Et si lui mourait avant son heure ? Et si cette propension à l’aventure et à défier la mort finissait par lui jouer des tours ? Si les dieux funèbres décidaient enfin de se nourrir de l’âme de celui qui lui offrait des trépassés en offrande ? Si à son tour, il devenait la victime ? De telles questions ne quittaient jamais son esprit tandis qu’il fréquentait badauds et nobles, prêtres et étrangers. Il n’avait pas peur de mourir – simplement de laisser derrière lui des histoires inachevées. C’était peut-être réconfortant de se dire qu’il ne ressemblerait jamais à la vieillarde qui l’avait réprimandé comme un fils. C’était peut-être rassurant de garder ce souvenir de Téti, dans la fleur de l’âge. Cette dernière ne manqua pas à son devoir de le reprendre sur ses propos provocateurs mais finalement peu blasphématoires. Très pieux, Isdès avait toujours été conscient du courroux qu’on réservait aux hérétiques comme aux païens. Fort heureusement pour lui, il n’était ni l’un ni l’autre et il était alors certain d’être pardonné quand sa cadette formula par des mots ce qu’il était incapable de dire. Il se contenta de lui sourire tandis qu’ils continuaient d’approcher le théâtre.

Déjà le grondement d’une foule enthousiaste emplissait la ruelle étroite d’une ferveur allègre. Tout le monde ignorait ce qui allait se jouer, quelles scènes se dérouleraient devant leurs yeux. Et c’était cette impatience et cette curiosité qui alimentaient les discussions devant l’entrée. Des silhouettes parées de tissus dorées et soyeux se contentaient de payer leur place et d’entrer, bien trop conscients de jouir d’un privilège social. La pièce pouvait leur déplaire – certains ne seraient que d’autant plus ravis de faire partager leur lassitude plus tard. Sans étonnement, Téti lui fit part alors de ce qu’elle avait entendu des rumeurs théâtrales qui couraient ça et là. Innocemment, elle venait de flatter davantage l’orgueil d’Isdès dont le visage barbu s’illumina d’un sourire énigmatique. « Vraiment ? Les fidèles vous confient aussi les détails insignifiants de leur vie ? »  Dit-il, ignorant volontairement le sujet du théâtre près duquel ils ralentissaient maintenant. Ne comprenait-elle pas ? Ne savait-elle pas qu’il était prêt à tout pour la rendre heureuse ? Et cette dévotion surpassait même la folie de tenir tête à une grande prêtresse dont les décennies de vie lui avaient permis de ne plus être impressionnée par un grand gaillard comme lui. « Je l’ignore. » Finit-il par répondre à sa question alors qu’il stoppa net sa marche. Il glissa ses doigts dans une bourse accrochée à sa ceinture. Isdès ne transportait que rarement de l’argent sur lui – d’abord parce qu’il avait un fort pouvoir de persuasion et ensuite parce qu’il ne souhaitait pas entrainer l’argent dans les situations qu’il n’y avait pas lieu d’être. Il ne savait que trop que quelques pièces pouvaient payer pour la vie comme la mort de n’importe qui au milieu de ces déserts de sable. « On verra bien ce qu’on nous dit. » Avant que le doute ne puisse s’emparer de lui, l’homme marcha d’un pas décidé jusqu’à l’égyptien qui gardait l’entrée du théâtre. Les épaules frêles, de taille moyenne et surtout le regard fuyant. Isdès ne doutait pas qu’il n’était responsable que des transactions et que les situations plus musclées reviendraient certainement à d’autres responsables dissuasifs qui se dissimulaient derrière l’entrée pour ne pas effrayer les potentiels clients. Téti à sa suite, il se posta devant le vendeur avant de claquer au creux de sa paume quatre pièces qui tintèrent les unes contre les autres quand Isdès referma la main tremblante de l’homme. « Je pense que ça couvre largement nos deux places. De plus, tu auras l’honneur d’avoir une future grande prêtresse qui assistera à ton spectacle. » Il se moquait de savoir si Téti le verrait en train de corrompre. Son argent, il l’avait dûment gagné, grâce à des contrats inconnus du fait de sa petite sœur. C’est pourquoi il s’estima en droit de franchir l’entrée, ce qu’il fit sereinement en laissant d’abord la jeune fille passer devant lui. Ainsi, elle serait la première devant qui s’ouvrit l’immensité d’un théâtre en demi-cercle, dont les gradins surplombaient une scène large qui paraissait pourtant minuscule vu d’en haut.

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