Je vais vous raconter mon histoire ∞ Un hurlement de plus au sein du palais royal. La reine offrit un quatrième fils à son roi, Médjès. Un beau bébé dès sa naissance, il hérita de toute la beauté de sa mère, qui bien heureuse, fit de lui son préféré. Quatre fils, trois possibles descendants, cet enfant va rester aux jupons de sa mère. Il fut éduqué d’une manière différente de ses aînés, sa mère en est la créatrice. Elle fit de lui un homme stratège, intelligent, courageux et combatif ; un leader était né. À la différence de ses frères, il n’avait pas que l’école au temple dans son emploi du temps, mais aussi, « l’école aux armes ». C’est un tueur. Ils ont créé une bête, un monstre qui n’a peur de rien et encore moins du sang. Médjès ne convoite pas le trône, il convoite la gloire, le respect, il convoite une place.

L’antépénultième de la famille est mort, le pharaon actuel commence à vieillir. Médjès, voyant le troisième de la famille légèrement malade, il commence à prendre conscience de certaines choses ; le trône peut aussi, lui appartenir. Alors il reste discret, il attend sagement dans son coin que ses frères meurent un par un. Égoïste ? Tout à fait. Quand il veut quelque chose, il l’obtient. Il veut le trône, il l’aura. Pendant ce temps, les choses se gâtent. Les troupes égyptiennes s’arment, un affrontement doit avoir lieu à de nombreux jours de Thèbes. Forcément, Médjès se lance le premier dans le tas et le voilà envolé. Des jours, des mois, du sang. Des morts, des blessés, une victoire. Ils reviennent, sourire aux lèvres, les blessés ramenés, Médjès à la tête en compagnie de l’actuel chef des armées. Il fait ses preuves dans l’art de la guerre, et s’en sort brandissant une victoire. Heureux, il est alors acclamé, plein de toutes les fiertés qu’un homme puisse avoir. Horemheb, l’héritier, voit directement en son jeune frère un chef redoutable. Mais une fois rentré à Thèbes, un drame arrive beaucoup trop soudainement. Le troisième de la famille est mort de maladie, lui aussi. Malédiction ? On ne sait pas. Mais victoire ? En voilà deux pour le dernier de la famille.

∞ Que pense votre personnage à propos des évènements actuels ?
Il est totalement serein même si une pincée de peur vit en lui. Dirigeant des armées, il a envoyé ses fidèles soldats aux alentours du Nil afin de protéger le Royaume Égyptien d’une attaque romaine. Les romains sont trop prétentieux à ses yeux, ils pensent pouvoir gagner toutes leurs batailles mais Médjès possède bien plus d’un tour dans son sac. Qu’ils se tiennent prêt. De plus, il n’est pas confiant aux sujets des Perses et du peuple Nomade, mais encore une fois, il compte défendre son (futur) royaume jusqu’au péril de sa vie. Ou presque.

∞ Votre personnage pense-t-il à un éventuel retour des dieux parmi les mortels ? Quel est son avis sur cette rumeur ?
Tout est possible quand la croyance règne. Il y croit mais n’a pas de véritable opinion sur cette histoire. Il a des choses plus importantes en l’état actuel des affaires politiques.

∞ Que pense votre personnage sur l'arrivée massive d'étrangers à Thèbes ?
D’après lui, la sécheresse serait partie en direction de nouvelles terres expliquant cette masse d’immigrants. Elle représente une épreuve que les dieux ont envoyée afin de la surmonter pour démontrer si le couple actuel au sommet de cette hiérarchie mérite bel et bien sa place. En soit, il est dégoûté car celle-ci n’est plus sur Thèbes. Mais en même temps, heureux, car il arrête enfin de perdre des soldats mal-hydratés et affamés. Ceci n’est que son premier avis. Il pense, en agissant de par son métier, que ces étrangers peuvent être des espions de continents proches comme éloignés. Les temps sont durs, les mensonges sont nombreux et les surprises sont toutes aussi grosses les unes que les autres.