En Égypte, avoir des enfants est une bénédiction des dieux. Il faut se marier tôt et avoir beaucoup d’enfants. Le nom des enfants est choisi dès sa naissance, soit par les prêtres en fonction de son horoscope ou par les parents. Le taux de mortalité est très élevé, chez la mère et chez le nouveau-né, quelque soit le milieu social. L'espérance de vie est située entre 25 et 35 ans.

La vie des enfants n’était pas la même suivant leurs origine. Ceux issus de famille riche sont nourries par des nourrices et vont à l’école dès 4 ans. Ils pourront profiter de leur jeunesse en s'amusant et en apprenant. Alors que les enfants issus de familles d’artisans, ils restent avec leur mère dès leur naissance, puis dès qu'ils sont en âge de commencer à travailler, environs 4 ou 5 ans, ils partent effectuer des petits travaux.

Les enfants restent avec leur mère jusqu’à l’âge de 4 ou 5 ans. Ensuite, chez les plus aisés, les garçons vont à l’école du temple. Il y apprennent à lire, à écrire et à compter. Le programme comprend aussi des récitations, des résolutions de problèmes mathématiques, de la géométrie, additions, soustractions, divisions, multiplications, arithmétique, racine carrée, médecine, astronomie, astrologie, sport et morale. L’école sert aussi à intégrer les règles de morales. La discipline n’était pas absente des salles de classe bien au contraire. L’argument le plus souvent employé pour faire obéir un enfant est le châtiment corporel.

Chez les classes sociales les moins aisés, les enfants embrassent la carrière de leur père. En Égypte ancienne, une infime part de la population sait lire.