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 Les mots de l'affabulatrice, ft Summayah



Amenophis

Amenophis
l'hérétique
Je me prénomme Amenophis. On me connait plus sous le surnom de : Phis. Je suis né(e) il y a : 27 ans dans la charmante ville de : Thèbes Depuis mon arrivé(e) j'ai rédigé : 90 papyrus. Je suis actuellement : célibataire je vis dans la ville de : Thèbes. On me dit souvent que je ressemble à : Klariza Clayton Je dois mon avatar à : AnubisRLes mots de l'affabulatrice, ft Summayah 3211363155_1_67_885gZbwM

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Sujet: Les mots de l'affabulatrice, ft Summayah  -  Mar 9 Juin - 19:57
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LES MOTS DE L'AFFABULATRICE
Amenophis feat Summayah
▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬

Un profond soupire s'échappe de la bouffe mince, et parfaitement dessinée de la prêtresse d'Anubis, qui a son regard posé sur les hiéroglyphes qui sont sculptés face à elle. Comme la plupart des jours que les dieux font, elle se réveil dans le temple d'Anubis, dans un silence incroyable. Et pourtant, il n'est pas pesant. Ô non, Amenophis adore le silence qui se trouve dans ce temple, même si les autres prêtresses arrivent toujours à discuter, ou rire pour détruire ce silence. Comme à ses habitudes, elle s'est levée de sa couchette, pour partir dans une salle adjacente, que l'eau chaude a déjà rempli de vapeur. La femme s'est glissée, nue, à l'intérieur de l'eau, pour y rester de longues minutes. Seule. Ce n'est que lorsqu'un duo de prêtresses entre dans la salle, qu'Amenophis décide de s'échapper de là. Elle n'est pas pudique, loin de là, et ne se préoccupe pas des deux filles, jusqu'à ce qu'elle ne se drape d'un tissu fin, léger, et blanc. De ses mains fines et parfaitement manucurée, elle caresse la peau de son corps, pour la recouvrir d'une très fine couche d'huile parfumée, qui lui évitera d'être dérangée par les nombreux insectes qui se trouvent dans le désert. Continuant de se préparer pour cette longue journée, elle coiffe ses cheveux à l'aide d'une brosse, puis les enroule à l'aide d'un serre-tête fait d'os. D'habitude, elle les orne de barrettes, les décors à l'aide de fleur, mais aujourd'hui, l'envie n'y est pas. Amenophis dessine ensuite un fin trait de charbon noir sous ses yeux, pour finalement vêtir une robe blanche, croisée sur sa poitrine, et qui ne laisse voir aucune partie de son corps. Le tissu retombe juste au dessus de ses genoux, d'une façon asymétrique. Puis, elle quitte la pièce, nus pieds, pour continuer son chemin dans le temple d'Anubis, qu'elle connait par coeur.

Les premières heures de la journée ont eu le don de lui donner le sourire -chose qui n'arrive pas souvent chez elle. Le grand prêtre d'Anubis l'a assigné à une tâche qu'elle adore -parmi tant d'autres : transformer les canidés momifiés en petites statuettes, qu'il vendra par la suite aux croyants qui partent en pèlerinage. C'est entourée de la mort -comme à son habitude, qu'elle commence sa journée. Amenophis y prend un grand plaisir, et s'occupe de sa tâche à la perfection. Puis, une fois que toutes les statuettes furent correctement construites, la prêtresse les posa à la place leur étant dédiée, pour finalement s'échapper de là, et retrouver le prêtre qui s'occupe de ses tâches quotidiennes.

- Amenophis, [Murmura-t-il d'une bout des lèvres, laissant un soupire s'échapper de sa bouche. Puis, l'homme se tourne vers elle, pour reprendre la parole, en sachant très bien qu'il peut compter sur elle lorsqu'il a besoin de quelques chose.] Il m'est impossible de finir les préparatifs pour le rituel d'embaumement, pour ce pauvre homme retrouvé dans le désert, cette nuit.
- Que puis-je faire pour vous, maître ?
- Nous sommes en manque de fleurs du Nil, [continua le prêtre en posant son regard noisette sur sa prêtresse.] Il faudrait que tu ailles nous en chercher. [Puis, il la regarde se prosterner légèrement devant lui, pour se détourner. Il ne reprend la parole, avant qu'Amenophis ne passe le pas de la porte.] Puis, tu passeras au Souk, pour nous rapporter du lin.

La prêtresse a suivi les ordres du grand prêtre, attrapant un panier avant de quitter le temple. Toujours pieds nus, elle est sortie pour se rendre sur les rives du Nil, là où les marécages sont encore présent. Bientôt, les inondations du Nil seront là, et elle passe donc devant plusieurs paysans qui s'occupent de récolter les moissons. Les pieds dans l'eau, Amenophis ne se pose même pas de questions, et se met à cueillir les fleurs du Nil dont le grand prête à besoin. Puis, elle en repart, les fleurs posées dans le panier. Ses pieds touchent le sable chaud sans s'en rendre compte, puisqu'elle a l'habitude de parcourir la ville de Thèbes ainsi. Comme le fait qu'il soit rare pour elle, de porter un voile blanc sur le visage, puisqu'elle préfère de loin sentir le picotement du vent, accompagné de quelques grains de sable, sur la peau de son visage. Le souk est son deuxième point de rendez-vous, et il est toujours aussi bondé de monde. Que ce soit des acheteurs, ou même de simples passant, ils sont tous dans la rue. Trouver le vendeur de lin n'a pas été bien compliqué, et il lui a remis un stock de lin qu'elle peut placer dans son panier, en dessous des fleurs de papyrus pour ne pas les abîmer. Le tissu servira à créer les bandelettes qui serviront à entourer le corps du défunt, après la momification.

Une fois ses tâches accomplies, Amenophis n'a qu'une seule hâte : retourner au temple d'Anubis, là où elle se sent à sa place. Mais pour se faire, elle doit passer par la place publique. Cet endroit si bondé de monde, bouché à cause des nombreuses charrettes en bois bloquées dans un coin. Autour de la fontaine qui se trouve en son centre, elle peut voir des animaux qui s'abreuvent dans l'eau, et lorsque son marron se pose sur un canidé qui se trouve là, elle ne peut s'empêcher de sourire en pensant qu'avec un peu de chance, celui-ci se trouvera dans la prochaine création de poupées momifiées, à l'effigie du dieu à la tête de Chacal. Mais elle continue son chemin, posant ensuite son regard sur l'endroit exact où ont lieu les exécutions publiques. Chose à laquelle elle assiste automatiquement, et non pour son côté prêtresse cette fois-ci. Amenophis se retrouve toujours là où la mort est. Qu'elle le veuille ou non d'ailleurs, même si elle la recherche plus ces derniers temps, que jamais encore dans sa vie. Maudite ? Non, mais on dirait qu'elle cherche à l'être.
Summayah

Summayah
fille de Meidoun
Je me prénomme Summayah. On me connait plus sous le surnom de : Summa Je suis né(e) il y a : 19 ans dans la charmante ville de : Memphis Depuis mon arrivé(e) j'ai rédigé : 245 papyrus. Je suis actuellement : veuve je vis dans la ville de : Thèbes. On me dit souvent que je ressemble à : Deepika Padukone. Je dois mon avatar à : Yiiie.Les mots de l'affabulatrice, ft Summayah 885644tumblrnjhigaaZ6d1sv036yo8500

MES RELATIONS
Pakhémetnou (mari décédé).
Pakhémetnou fils (fils âgé de un an).
Paï (homme à tout faire).
Niu (nouveau serviteur).
Meidoun et Ouadjousy (ses parents).
Isdès (ennemi juré).
Téti (ennemie).
Amenophis (ennemie).
Imhotep (sombre vizir).
Myt (un chat noir).

MES HISTOIRES
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supplice du désert (ici)
les mots de l'affabulatrice (ici)
suspicions d’État (ici)


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Sujet: Re: Les mots de l'affabulatrice, ft Summayah  -  Jeu 11 Juin - 22:43
Les mots de l'affabulatrice
une mission, détruire son ennemie


Le vent chaud du désert faisait danser les longs draps blancs étendus dans le jardin. A l'ombre d'un arbre, une personne semblait chercher le repos. Elle était étendue sur le sol, recroquevillée contre le tronc. Les feuilles jaunâtres qui parsemaient l'arbre laissaient échapper quelques rayons de soleil. Ces derniers, encore doux à ce moment de la journée, éclairaient le visage endormi d'une jeune femme. Soudain un cri strident vint détruire ce moment de silence. Pakhémetnou. Ses grands yeux sombres s'entrouvrirent légèrement, puis se refermèrent. L'égyptienne poussa un long soupire de désespoir. De petites gouttes de sueurs perlaient sur son front luisant. ❝Ma dame Summayah, ma dame Summayah❞ Entendait-elle s'écrier au fond du jardin. La jeune femme ne fit même pas l'effort de lever la tête, ni même de répondre. ❝Ma dame Summayah❞. Un vieil homme ridé accourait vers elle, un gamin perturbé sous le bras. Son visage, très marqué par les ravages du soleil et du temps, semblait plus creusé que d'habitude. Paï se faisait vieux, elle le savait. Pourtant elle ne le ménageait pas. ❝Ma dame Summayah, votre fils a mis tous nos légumes au feu❞ Dit-il sur un ton affolé, le souffle haletant. Le petit Pakhémetnou gesticulait sous le bras du serviteur, lui cognant les cotes et lui griffant les bras. Sa petite bouille de gamin était  tordue par la colère et son teint avait rosi. Summayah daigna enfin ouvrir les yeux pour regarder les deux hommes. ❝J'irais en chercher au souk❞ Commença-t-elle sur un ton léger, puis elle détourna le regard pour de nouveau se mettre en position de repos, les yeux clos. ❝Et posez cet enfant, il finira par vous casser en deux, vieille branche.❞ Sur ces mots, Paï lâcha le gamin qui atterrit la tête dans l'herbe, sans dommage apparent. Le serviteur quitta la scène pour rentrer dans la demeure, probablement pour s'occuper de ses tâches quotidiennes ou pour maudire sa tendre maîtresse d'avoir mis au monde un petit diable.

Summayah tentait de se vider l'esprit et de trouver le repos. Cela faisait quelques nuits que le visage de son époux décédé la hantait, à nouveau. S'en était insupportable. Et puis son fils, grandissant, lui ressemblait de plus-en-plus, ce qui ne l'aidait pas à tourner la page. La jeune mère n'avait jamais réussi à créer un lien fort avec sa progéniture. Il était portant la chaire de sa chaire. Elle n'en faisait rien. Chaque regard, chaque sourire, chaque mot, n'était que pure neutralité. Il était sa faiblesse. Arrivé au mauvais moment dans un monde en chamboulement, avec pour mère un espèce de cadavre pétri de désespoir. Le pauvre. Ces derniers temps, elle laissait à Paï la charge, presque impossible, de l'éducation de son fils. La jeune femme tentait de s'éloigner de son fils, peut-être le regretterait-elle un jour. Malgré ses tentatives, Summayah garde un œil sur lui. Son instinct de mère, même si elle essayait de le répudier, revenait à la charge.

Des minutes, peut-être des heures, avaient passé. La jolie brune s'étira. Ses prunelles ténébreuses parcoururent le jardin. Personne. Plus de bruit, à part celui provoqué par la vie à l'extérieure de la demeure. Paï avait dû emmener le petit. Summayah afficha une moue satisfaite. Au moins ils étaient occupés. L'égyptienne se leva et alla se vêtir d'une tenue plus propice pour déambuler à l'extérieur, une longue robe en lin qui lui cintrait le corps de la poitrine jusqu'aux mollets. Son buste, maigre mais présent, était désormais paré d'un lourd collier fait d'or et de pierres semi-précieuses. Sa coiffure hasardeuse du matin avait disparu sous une perruque de cheveux noirs, tressés avec des perles parcimonieusement dispersées. La voilà prête. Summayah ferma la porte de sa demeure derrière elle, puis se dirigea vers la place publique où elle décida de se rendre avant de passer au souk.

Comme toujours cette place était noire de monde. Une vraie fourmilière où se massait toute la population thébaine et où tous les étrangers du monde auraient pu passer inaperçus. Tout ce peuple se massait dans une sorte de joyeuse cacophonie mais où tout le monde y trouvait son compte. Summayah appréciait cet endroit, tout le contraire des lieux richement décorés qu'elle avait pour habitude de fréquenter. C'était impressionnant tout ce ... bordel dans un même lieu. La jeune femme esquissa un maigre sourire dans un coin de sa bouche. Elle se rapproche du centre de la place, vers la fontaine, où elle écarte quelques animaux pour plonger ses mains dans l'eau tiède qui s'écoulait de celle-ci. Soudain, son regard se posa sur quelque chose. Enfin quelqu'un. Le temps s'arrêta lorsque ses prunelles sombres croisèrent celles de cette prêtresses maudite du temple d'Anubis. Sorcière. Infamie. Pourriture des souterrains. Résidu de malheur. Leur dernière rencontre l'avait marqué à vie. Et les dieux peuvent témoigner de la bonne mémoire de la jeune femme pour ce genre d'évènements. Cette malheureuse personne avait croisé la route de Summayah alors qu'elle venait de perdre son époux. Au lieu de lui apporter le réconfort qu'elle était venue chercher au temple, cette dernière c'était jouée d'elle. Ses dernières paroles avaient indiqué que la mort de son époux était un fait douloureux, certes, mais il l'aurait mérité. Sur ces mots, l'assassin s'était promise qu'un jour, elle lui rendrait la pareille. Elle essayerait de détruire cette jeune fille pour qu'il n'en reste plus rien. Peut-être que son œuvre allait commencer aujourd'hui même.

Tandis que la belle et noble dame s'apprêtait à se jeter sur elle pour lui tordre son cou, elle se stoppa dans son élan. Un sourire mesquin apparut. Non, elle allait faire quelque chose de bien plus marquant. Bien plus vicieux et tordu qu'une simple bagarre de rue. Et puis son rang serait entaché par cet acte. Non, il fallait laisser jouer les mots. Ils pouvaient être bien plus puissants et douloureux qu'un simple poing dans le ventre. La prêtresse l'avait peut-être reconnu. En tout cas les deux femmes ne bougeaient plus. Summayah, quant à elle, s'élança dans la foule, comme pour s'éloigner de la prêtresse. Qu'avait-elle donc derrière la tête ...
 

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