Je vais vous raconter mon histoire ∞ Je vais vous raconter mon histoire ∞ C'est en Egypte, dans la ville de Thèbes, le dix-septième jour du mois de Pakhon que je naquis. Ma mère m'appela Nefer-Bai, ce qui signifie en égyptien : "Bonne âme". 
Ma mère et mon père sont dans la basse société, plus précisément pauvres. Mon père Nahk, est artisan et ma mère, Ahura, agricultrice. Travailler la terre est dur pour elle, mais elle a toujours une vision positive de la vie. Malgré la misère, elle sait qu'elle a tout ce qu'il faut pour être heureuse: nous, sa famille. Je pense que je tiens mon optimisme d'elle. 
Mon père lui, n'aime pas ce qu'il fait. Il dit qu'il n'est pas reconnu pour son travail minutieux et précis. Il se plaint constamment des impôts aussi. 
Après ma naissance, deux ans après, ma mère a mit au monde Salihah, la plus grande de mes petites soeurs. Hasina est venue au monde deux ans plus tard. C'est la dernière de la famille. Dans l'ensemble, nous nous entendons bien, du moins avec mon père, c'est toujours un peu difficile: il est très spécial. Je suis le préféré de ma mère, ce qui n'est pas évident pour Salihah et Hasina. Hasina est un peu jalouse du fait que ma mère me préfère à elle, alors qu'elle est la petite dernière. Papa préfère Salilah car elle est l'innocence pure. Hasina, bien qu'elle soit belle, comme l'indique son prénom, est plus turbulente. Je crois qu'elle tient de papa. Je n'ai rien contre mes soeurs, au contraire, je les adore et les protège. Je m'entend le mieux avec Salilah qu'avec Hasina, mais je sais comment faire fondre mon entêtée de petite soeur. Il suffit d'une petite histoire pour qu'elle arrête de bouder et de critiquer Salilah ou rappeler que maman me préfère à elle.
Nos parents nous ont éduqués de manière égyptienne, avec les croyances des dieux. Nous avons été Salihah, Hasina et moi, éduqués dans un premier temps par ma mère. Puis, papa a prit le relais pour moi. Il m'a apprit tout ce qu'il sait et tout sur le métier d'artisan. 
Comme tous les jeunes garçons, je fus circoncis, afin de passer à l'âge adulte.
Mon père voulait que je suive sa trace et il semblait que c'était ma destinée.
Mais artisan n'était pas ce que je désirais devenir. Je rêve depuis tout petit d'être un scribe. Salihah se moque souvent de moi, à cause de cette aspiration. Elle dit que jamais je ne pourrais devenir un scribe. Moi, j'y crois pourtant. 

A 12 ans, mon père m'apprit la chasse et la pêche. Il m'enseigna à faire le métier d'artisan.
Depuis toujours, je suis un beau garçon. La nature m'avait bien gaté : je suis un garçon bien bati. Mais en grandissant, je devins plus mignon et plus musclé. Je me mis à travailler comme mon père en tant qu'artisan. Ce métier ne me plaisait pas, même si j'étais calme, doux et paisible.
Mes sœurs travaillaient à la maison ou avec maman. Je voulu les rejoindre, mais mon père refusa.

Les filles commencèrent à m'interresser dès mes 13 ans. Je les trouvais belles et agréables, elles me fascinnaient. Je ne cessais de regarder les filles riches ou même pauvres. Je ne leur était pas indifférent non plus, car je suis mignon et charmant, agréable et poli. Je voulais trouver une femme et me marier avec. J'avais tendance à dire à mes sœurs que je voulais épouser les filles de hauts rangs , les nobles, mais, elles se moquaient de moi en disant que c'était impossible, vu notre rang. Mon père refusa plusieurs fois que je courtise des demoiselles de la haute société, ce qui me rendait triste. Je sortis néanmoins avec plusieurs filles de la basse société à partir de mes 15 ans, car en Egypte, on encourage les amourettes avant le mariage.
J'espère me marier à 21 ans, comme la plupart des jeunes gens du pays, mais pour cela je dois trouver la fille digne de ce nom. J'aimerais épouser une princesse ou si je ne peux pas, une noble ou  une servante ou une artisane ou une danseuse ou une musicienne ou une agricultrice.

Nous menions notre vie dans la basse société avec nos hauts et nos bas. A 17 ans, mon père tomba gravement malade. Il fût obligé d'arrêter son travail. Il ne restait plus que nous trois à travailler et la vie était dure pour nous.
Ma mère me proposa de devenir un serviteur pour quelqu'un de riche. Je refusais tout d'abord.
Mais cette année, nous étions en si grande difficulté, que je pris la décision de devenir un domestique pour les gens aisés.
Je me vendis et on m'acheta. L'acquéreur était le mari de Tiyi, une femme noble de la haute société.
J'étais à leur service et je m'occupais des tâches ménagères, de la maison, préparait la cuisine, servait les repas, habillait et servais mes maitres. J'étais un serviteur honnête, travailleur et obéissant. Je respectais Tiyi et son mari et jamais je ne leur fis du mal.
Ils me protégeait et me nourrissaient. Ils avaient confiance en moi et j'étais fier de les servir.
Je donnais l'argent gagné à ma famille. C'était la seule chose que je pouvais faire pour les aider.
J'espérais un jour devenir domestique dans le palais du Pharaon.

En Egypte, la vie suivait son cours. Je voulais trouver la fille de mes rêves et devenir peut être domestique dans le palais ou scribe.

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∞ Que pense votre personnage à propos des évènements actuels ?
Je suis très heureux que l'Egypte soit unifiée. Il n'y a plus qu'un seul pharaaon et c'est beaucoup mieux comme cela. De nombreux esclaves ont été libérés grâce à cela. L'Egypte unie pourra s'ouvrir au monde. Je suis par contre très inquiet des menaces Romaines et Grecques. Surtout Romaine.
Les romains peuvent s'emparer de nos terres et nous dominer...Je n'ai pas confiance.  
J'espère que le pharaon sera un bon roi et ne nous rabaissera pas ni ne nous fera plus travailler, nous, les gens de la basse société.
∞ Votre personnage pense-t-il à un éventuel retour des dieux parmi les mortels ? Quel est son avis sur cette rumeur ?
La rumeur court que les dieux sont revenus parmi les mortels. Je ne crois pas du tout en ces dires. Des dieux revenus en Egypte ? Impossible ! Que feraient-ils parmi nous ? C'est ridicule ! .
∞ Que pense votre personnage sur l'arrivée massive d'étrangers à Thèbes ?
Tout comme la menace Romaine, je suis contre. Il y a trop d'étrangers, comme si l'Egypte était devenue la seule terre habitable ou un soudain pays d'acceuil. Peu être que parmi eux il y a des espions qui veulent renverser Pharaon !